Aristine

Memento mori!

Vendredi 29 avril 2011 à 17:48


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Je voudrais rire jusqu’à souffrir, ne plus sentir cette boule dans mon ventre, celle de la dure réalité, celle des tourments qui m’oppressent et pressent le peu de courage qu’il reste en moi. J’aimerais retrouver l’espoir, pouvoir encore rêver comme lorsque j’étais enfant et oublier ce mal-être qui m’étouffe. « Mais rien n’a de sens, plus rien ne va. » Ces gouttes de pluie qui s’écrasent sur ma fenêtre, et ces regards qui me détruisent. Leur mépris, et les larmes de ma sœur… Ah ! Qu’il est loin l’âge tendre.

 

Mercredi 23 mars 2011 à 23:16


"Le temps prend tout son temps.
Et je m'ennuie avec le mien."


Mardi 22 mars 2011 à 23:21



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Au fond, c'est peut-être parce que j'ai peur de la mort que je tiens. Oui, ça doit être ça. Et c'est pathétique. Vivre pour ne pas mourir. Essayer d'arrêter le temps. Et puis comprendre que ça ne dépend pas de nous, mais ne pas l'accepter. Se morfondre. Se dire qu'on va se tuer parce qu'il faut que ça finisse. Maintenant. Et ne pas avoir le courage. Le courage de prendre la deuxième plaquette de médicaments, le courage de faire du mal à nos proches. Et puis finalement rester là, à ne rien faire, trop perdue pour faire quoique ce soit. Et puis un jour, on essaie d'aller mieux. Oui on en a assez. On veut vivre. Mais comment fait-on déjà pour aimer la vie? On a perdu l'envie. L'envie d'aimer. Et c'est trop tard. Fini.

Lundi 21 mars 2011 à 0:59


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Toujours pareil, toujours dans le même ordre, bien comme il faut. Et puis un jour on se rend compte, qu'à force de répéter tous les jours la même chose, on ne se rappelle même plus de ce qu'on vient de faire. "Ai-je bien pris mes médicaments ce matin?" Peut-être, on ne sait même plus parce que nos gestes sont devenus mécaniques, on fait ce qu'on a à faire et puis c'est tout,  comme des robots. Du matin au soir: Oui seulement la journée parce que la nuit on dort. Tous réglé à la même heure. On peut se moquer des poules hein mais on est pareil qu'elles. Oui voilà, ce jour là , comme des cons, entre deux gorgées d'un grand bol de café, on se demande pourquoi on s'est levé ce matin. Et puis finalement on part au boulot parce que "faut bien payer le crédit de la maison".

Jeudi 10 mars 2011 à 23:08

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Ca ne tourne pas rond dans ma cervelle. Je ne veux plus avancer, être demain. J’aimerais parfois arrêter le temps, d’autres fois qu’il passe plus vite. En fait, je crois que je ne sais même plus ce que je veux. Si je veux vivre ou mourir ? Pleurer ou « profiter » ? Ca déraille dans ma caboche. J’en ai mal au ventre. L’avenir me fait peur, il me paraît si noir et incertain et ne me dit rien qui vaille, je souhaite simplement que ce mois de mars s’éternise à jamais. Je sais bien qu’au fond ce n’est pas ça la vie, qu’il faut affronter ce que nous craignons mais j’ai rien demandé moi, je n’ai pas choisi de venir au monde, alors j’aimerais bien qu’on me fiche la paix et qu’on me laisse dormir. J’en ai assez qu’on me dise « se laisser aller, s’écouter, c’est choisir la facilité » : le plus simple c’est de ne pas penser justement, de prendre la vie comme elle est et de faire comme si tout allait bien. « Personne ne veut la solitude, car elle laisse trop de temps pour réfléchir ». Je préfère être malheureuse plutôt que de faire de ma vie un immense mensonge qui de toute façon ne sera un jour plus suffisant pour oublier à quel point notre existence est difficile et vaine. Oui, je préfère ne plus participer à « cette folie collective », du moins m’en éloigner le plus possible.


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