Aristine
Memento mori!
Vendredi 29 juillet 2011 à 15:32
Mardi 26 juillet 2011 à 13:50
Apprendre à vivre
Apprendre à mourir
La vie, c'est une pièce de théâtre: ce qui compte ce n'est pas qu'elle soit longue mais qu'elle soit bien jouée.
« Oui, c’est cela, mon cher Lucilius, revendique la possession de toi-même. Ton temps, jusqu’à présent, on te le prenait, on te le dérobait, il t’échappait. Récupère-le, et prends-en soin. La vérité, crois-moi, la voici : notre temps, on nous en arrache une partie, on nous en détourne une autre et le reste nous coule entre les doigts. Pourtant, il est encore plus blâmable de le perdre par négligence. Et, à bien y regarder, l’essentiel de ma vie s’écoule à mal faire autre chose que ce qu’il faut faire.
Tu peux me citer un homme qui accorde du prix au temps, qui reconnaisse la valeur d’une journée, qui comprenne qu’il meurt chaque jour ? Car notre erreur, c’est de voir la mort devant nous. Pour l’essentiel, elle est déjà passée. La partie de notre vie qui est derrière nous appartient à la mort. Fais donc, mon cher Lucilius, ce que tu me dis dans ta lettre : saisis-toi de chaque heure. Ainsi, tu seras emparé du jour présent. On remet la vie à plus tard. Pendant ce temps, elle s’en va.
Sénèque, lettres à Lucilius, lettre I
Mardi 26 juillet 2011 à 1:16
« Ah toi ! Tu fais tout à l’envers, tu passes le BAC et après le CAP pâtissier.. » . Ma sœur qui avait auparavant obtenu son baccalauréat littéraire vient de réussir son CAP. Et je ne vois pas pourquoi on dit d’elle qu’elle passe ses diplômes dans le désordre.
Les études, comme la vie, ne sont pas un chemin tracé à l’avance, elles sont faites de déclics, de désillusions, d’erreurs et de remises en question. Il n’y a pas de parcours plus prestigieux que d’autres, juste des passions. S’il fait son cours avec lassitude et ennui, la profession d’un professeur d’histoire est moins glorieuse que celle d’un pâtissier dont les yeux pétillent lorsqu’il parle de son métier.
Les soi-disant sous métiers n’existent que lorsqu’ils sont exercés sans passion et les grandes professions n’existent que lorsqu’il y a passion. Je dirais même qu’il n’y a pas de grands métiers mais juste de grandes passions.
Celui qui ne se lève le matin que dans l’unique but de toucher son salaire à la fin du mois n’exercera jamais une belle profession, qu’importe le nombre d’années passées à étudier. C’est celui qui se réveille avec le sourire aux lèvres, parce qu’il sait qu’il va travailler qui exerce un beau métier... Qu'il soit médecin, pâtissier, archéologue, ou menuisier.
Lundi 18 juillet 2011 à 0:30
C’est difficile d’être heureuse avec toutes ces désillusions qui ternissent nos vies.
En fait on vit pour pas grand-chose, quelques sourires.
Je me demande parfois si ça vaut le coup. Surtout ce soir.
Jeudi 7 juillet 2011 à 14:18
" Je marche vers les ténèbres, vers l'horizon funeste, mais la vie qui m'entoure et qui me baigne, me dit quand même, ça vaut la peine."
Plus jamais ça. Non je ne veux plus revivre toutes ces journées où je m’enterrais dans mon lit pour que le temps passe plus vite. Je ne veux plus ressentir ce vide, ce goût amer en permanence, cette nausée qui me prenait lorsque je pensais à la vie. J’ai envie de croire qu’on peut être heureuse malgré nos peines, nos « A quoi bon ? » et que la prise de conscience de l’absurdité de la vie n’est pas une souffrance mais un gage de bonheur puisqu’elle nous incite à ne plus pâtir de toutes les futilités de la vie.
"La vie ne fait pas semblant" mais la bataille est belle… Entre les larmes et les cris, il y a ces personnes qui comptent tant pour nous, un air de Chopin, et le bon chocolat chaud que nous a préparé notre grand-mère…