Ca ne tourne pas rond dans ma cervelle. Je ne veux plus avancer, être demain. J’aimerais parfois arrêter le temps, d’autres fois qu’il passe plus vite. En fait, je crois que je ne sais même plus ce que je veux. Si je veux vivre ou mourir ? Pleurer ou « profiter » ? Ca déraille dans ma caboche. J’en ai mal au ventre. L’avenir me fait peur, il me paraît si noir et incertain et ne me dit rien qui vaille, je souhaite simplement que ce mois de mars s’éternise à jamais. Je sais bien qu’au fond ce n’est pas ça la vie, qu’il faut affronter ce que nous craignons mais j’ai rien demandé moi, je n’ai pas choisi de venir au monde, alors j’aimerais bien qu’on me fiche la paix et qu’on me laisse dormir. J’en ai assez qu’on me dise « se laisser aller, s’écouter, c’est choisir la facilité » : le plus simple c’est de ne pas penser justement, de prendre la vie comme elle est et de faire comme si tout allait bien. « Personne ne veut la solitude, car elle laisse trop de temps pour réfléchir ». Je préfère être malheureuse plutôt que de faire de ma vie un immense mensonge qui de toute façon ne sera un jour plus suffisant pour oublier à quel point notre existence est difficile et vaine. Oui, je préfère ne plus participer à « cette folie collective », du moins m’en éloigner le plus possible.
Aristine
Memento mori!
Jeudi 10 mars 2011 à 23:08
Commentaires
Par laurentcm le Vendredi 11 mars 2011 à 0:35
Je me demande bien qu'est ce qu'y est si difficile et vain dans une existance, la tienne en l'occurrence!
Par Mardi 22 mars 2011 à 13:57
le Je ne crois pas qu'il faille souhaiter d'être malheureuse. et si c'est de l'avenir que l'on parle, il n'y a pas de mensonge non plus puisqu'on ne le connaît nullement.
C'est vrai que par moment on est las, on en a marre de lutter parce que cela n'avance pas et qu'on est fatigué. Mais notre avenir est quand même en grande partie ce que nous en faisons et je pense que 80 % de ce qui m'est arrivé est dû à moi même et à ceux qui m'entouraient et m'ont aidé. Bien sûr on n'évite pas non plus tous les ennuis, mais on peut en minimiser les conséquences;
C'est vrai que par moment on est las, on en a marre de lutter parce que cela n'avance pas et qu'on est fatigué. Mais notre avenir est quand même en grande partie ce que nous en faisons et je pense que 80 % de ce qui m'est arrivé est dû à moi même et à ceux qui m'entouraient et m'ont aidé. Bien sûr on n'évite pas non plus tous les ennuis, mais on peut en minimiser les conséquences;
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