" Je marche vers les ténèbres, vers l'horizon funeste, mais la vie qui m'entoure et qui me baigne, me dit quand même, ça vaut la peine."

Plus jamais ça. Non je ne veux plus revivre toutes ces journées où je m’enterrais dans mon lit pour que le temps passe plus vite. Je ne veux plus ressentir ce vide, ce goût amer en permanence, cette nausée qui me prenait lorsque je pensais à la vie. J’ai envie de croire qu’on peut être heureuse malgré nos peines, nos « A quoi bon ? » et que la prise de conscience de l’absurdité de la vie n’est pas une souffrance mais un gage de bonheur puisqu’elle nous incite à ne plus pâtir de toutes les futilités de la vie.

"La vie ne fait pas semblant" mais la bataille est belle… Entre les larmes et les cris, il y a ces personnes qui comptent tant pour nous, un air de Chopin, et  le bon chocolat chaud que nous a préparé notre grand-mère…  

Après une courte nuit et un petit déjeuner bien difficile à avaler, direction le lycée ! Petite avancée timide vers le panneau d’affichage …. Charlotte ****** ADMIS MENTION BIEN !!! Et puis comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, coup de fil de mon père : Ma sœur a obtenu son CAP de pâtisserie ! A moi les gâteaux, les macarons... (Heureusement qu’elle a arrêté la fac d’histoire, je l’ai échappé belle !).

J’ai ensuite été chercher mes notes, je vous fais un petit rapport:  J’ai eu 11 en histoire (NUL !! Plus jamais je ne ferai d’impasse… jusqu’à la prochaine fois !!!), 19 en allemand (je suis certainement tombée sur un correcteur fort sympathique qui venait d’être demandé en mariage par sa femme, oui ça doit être ça !), 12 en anglais (là c’est moins étonnant, quoique je sais dire « Do you speak english ?» héhé ! ^^), 13 en maths (ça relève du miracle quand on sait que je n’ai jamais obtenu une note au dessus de la moyenne durant toute l’année..), 18 en littérature (Une deuxième demande en mariage ??), 12 en sport (Hum, cher payé au vu de mes compétences sportives, je suis un peu le genre de fille qui ne lance pas le ballon mais se le prend en pleine tête..) … Enfin toutes ces notes là, je vous avoue que ça m’est bien égal, je voulais seulement une bonne note en philosophie puisque je vais y consacrer mes études, nouveau coup de chance pour moi : 18 ! :D Coeff 7, ça fait du bien ^^

Soulagement également pour la majorité de mes camarades de classe, qui l’ont quasiment tous obtenu du premier coup, dont une avec une mention très bien (La classe !) et grâce à eux un bon prétexte pour ouvrir une deuxième bouteille de champagne ! Haha ! ;) (Oui, je ne perds pas le Nord !)

Prochaine étape : La fac !!!!!!!!!!!!!! :) 

Récemment, certains de mes amis facebook ont publié ce statut :

« Une Jeune de 13 ans tuée à coups de poing.
Une Femme de 21 ans tuée par son ex compagnon.
Une Fille de 17 ans retrouvée carbonisée.
Une gamine violée et tuée par un récidiviste.
Un grand soutien aux parents, et si moi j'étais Président,
il y aurait bien longtemps que j'aurais remis sur le tapis le sujet de la Peine De MORT.
Si vous êtes de Mon Avis, Copiez Collez »

Je suis véritablement choquée par ce message. Evidemment ces crimes sont abominables mais est-ce une raison pour ne pas maîtriser sa colère et sa soif de vengeance ? Eh bien, personnellement je ne le crois pas. Si la justice a été instaurée, c’est parce que nous ne devons pas condamner quelqu’un par vengeance mais par punition envers le coupable et pour préserver la liberté du peuple qui serait mise à mal par cette personne. Nous ne pouvons pas faire « justice nous-mêmes » car notre sensibilité entacherait l’objectivité de notre jugement. La colère est, selon les scientifiques, l’un des sentiments les plus « animal » chez l’homme, elle est spontanée, et souvent difficilement maîtrisable. Nous ne pouvons donc pas prononcer une peine valable contre quelqu’un si notre décision est pervertie par cette colère.

On me dit souvent « Mais mets-toi à la place des parents de cette jeune de 13 ans.. » : Je crois effectivement qu’à leur place je serai folle de rage envers le criminel et que je ne souhaiterais en aucun cas que celui-ci vive encore. Mais cette position n’est pas légitime à mon sens pour condamner quelqu’un, les proches des victimes sont trop concernés, ils ne peuvent utiliser convenablement leur raison pour prononcer un jugement car leur souffrance et leur colère, donc leur sensibilité constitue une influence néfaste à cette prise de décision, elle nuit à l’objectivité du jugement.

D’autre part, je pense qu’une loi ne peut pas punir un meurtre en commettant un … meurtre. Dans ces deux situations, il s’agit de tuer une personne, pourquoi le premier meurtre serait illégitime alors que le second non ? Si le prétendu « droit de mort » n’existe pas eu sein d’un peuple, il ne peut exister pour la justice puisque les juges sont, au-delà de leur statut professionnel, des hommes parmi ce même peuple. Ce n’est pas parce que la peine de mort est une « réponse » à un crime qu’elle devient légitime. C’est  comme si, pour punir un enfant qui a volé son camarade de classe,  nous le volions à notre tour… Je trouve absurde de condamner un acte en commettant ce que nous reprochions au coupable : Une condamnation n’est-elle pas, au-delà de la sanction, prononcée dans une perspective moralisatrice ? L’enjeu n’est pas seulement de punir, mais aussi de montrer qu’un acte n’est pas tolérable, d’enseigner une certaine sagesse chez le condamné et le peuple.

C’est pourquoi je suis totalement opposée à la réintroduction de la peine de mort dans le système judiciaire français et redoute les prochaines élections présidentielles étant donné que Marine Le Pen prévoit, en cas de « victoire », un référendum sur la peine de mort sachant que la majorité des Français est favorable à cette sanction…

Je tiens à dire tout de même que je respecte les personnes qui sont pour la peine de mort même si je n’arrive pas à comprendre cette position.

Ces voix qui m’enivrent et m’arrachent le cœur. Ces voix qui arrêtent le temps et puis la vie. Plus rien n’a d’importance. Seule la mélodie compte. Ecouter encore et encore. Sentir son corps transporté par la musique qui s’élève, la poitrine qui se gonfle, la gorge qui se contracte et puis pleurer. De joie et de tristesse. Pleurer cette douleur que les voix fredonnent dans un murmure, et puis appuyer sur Off : Retour dans la vie, la vraie, celle qui fait mal.

"Dis ça fait combien de temps que l’on marche en pleine nuit, à petits pas hésitants dans le tunnel de la vie ? Dis vers quoi est-ce que l’on va ? Et puis pourquoi on y va tous ? Pourquoi y’en qui ne tirent pas ? Et pourquoi  y’en a qui toussent ?A qui appartient la main que je sens là dans la mienne depuis pas mal de chemin, est-ce toujours la même ? Lorsque mes yeux vont s’ouvrir sur une impossible aurore, qu’est-ce que l’on va découvrir ? La lumière ou bien la mort ? Le ciel. Dis le ciel c’est où, le ciel c’est quand? Et puis c’est quoi tous ces petits blancs, qui vient jamais quand on l’appelle, dis est-ce que c’est vraiment ça le ciel ?"