C'est vide. Bien trop vide. J'ai le vertige de ce rien qui me transperce. Je regarde et je vois du vide.Je pense du vide, je ris du vide, je bois du vide, je pleure du vide. Vidée, je suis. Le vide m'emporte, il est bien plus fort que moi. Je tombe dans ce vide et je ne sais plus voler pour revenir à la raison. Qui pourra me rattraper?
Aristine
Memento mori!
Lundi 27 décembre 2010 à 16:38
C'est vide. Bien trop vide. J'ai le vertige de ce rien qui me transperce. Je regarde et je vois du vide.Je pense du vide, je ris du vide, je bois du vide, je pleure du vide. Vidée, je suis. Le vide m'emporte, il est bien plus fort que moi. Je tombe dans ce vide et je ne sais plus voler pour revenir à la raison. Qui pourra me rattraper?
Dimanche 26 décembre 2010 à 16:18
La première semaine de vacances touche à sa fin. Plus que sept jours de sursis.
Lorsque j'y pense, j'ai cette vive douleur qui cogne dans mon ventre. Angoisse. Lorsque j'y pense, je me demande ce qui me retient d'appuyer sur la détente. Paralysie. Lorsque j'y pense ma gorge se serre encore plus fort. Mélancolie. Lorsque j'y pense, les larmes jaillissent malgré moi.
Mais où puisent-ils leur foutue énergie? Quelle est donc cette force qui les anime et leur dessine ces jolis sourires? Je les admire ces gens là, ceux qui se relèvent immédiatement après un coup dur, un échec, ceux qui se battent, qui s'acharnent et qui réussissent, ceux qui ont la rage et qui jamais ne se laisseront abattre. Oui, je les admire, j'envie leur courage et leur bonheur. Ils ne sont pas de ceux qui sont vulnérables et qui n'ont pas la force de se redresser à la première difficulté, ils vivent. Moi je survie. Pendant encore combien de temps?
Lundi 20 décembre 2010 à 14:33
Fin de partie
" Fin de partie " c’est l’histoire (enfin « l'histoire » .. Je ne suis pas sûre que ce terme soit vraiment adéquat ! ) de quatre personnages. Il y a Hamm, un paraplégique qui occupe une place centrale dans cette pièce, ce dernier entretient une relation étrange et ambiguë avec Clov, un valet, peut-être son fils adoptif et puis il y a les parents, Nagg et Nell, ils vivent tous deux dans des poubelles suite à un accident de tandem où ils ont perdu leurs jambes… Je crois que cette brève présentation vous annonce le ton de la pièce.. En effet, « Fin de partie » est tout comme « En attendant Godot », une pièce de théâtre complètement absurde. L’objectif de Samuel Beckett ? Retranscrire l’absurdité de la vie. " Fin de partie ", c’est la fin d’un jeu, la fin de l’existence. Ainsi, si vous ouvrez ce livre, vous lirez pendant 110 pages des dialogues sans queue ni tête et insensés, à l’image donc de la vie. Résultat ? On s’ennuie, on s’ennuie et … on s’ennuie ! Quoique, si vous êtes indulgent, vous sourirez peut-être quand Nagg, sans jambe, coincé dans sa poubelle, réclamera sa bouillie. Oui, peut-être…
Dimanche 19 décembre 2010 à 15:32
Samedi 4 décembre 2010 à 16:47
"Je croyais que l'on pouvait enrayer le cours des choses, échapper au programme. Je croyais que la vie pouvait être autrement. (...) Mais la vérité c'est que les choses sont ce qu'elles sont. La réalité reprend toujours le dessus et l'illusion s'éloigne sans qu'on s'en rende compte. La réalité a toujours le dernier mot. C'est Monsieur Marin qui a raison, il ne faut pas rêver. Il ne faut pas espérer changer le monde car le monde est bien plus fort que nous." Delphine de Vigan