La première semaine de vacances touche à sa fin. Plus que sept jours de sursis.
Lorsque j'y pense, j'ai cette vive douleur qui cogne dans mon ventre. Angoisse. Lorsque j'y pense, je me demande ce qui me retient d'appuyer sur la détente. Paralysie. Lorsque j'y pense ma gorge se serre encore plus fort. Mélancolie. Lorsque j'y pense, les larmes jaillissent malgré moi.
Mais où puisent-ils leur foutue énergie? Quelle est donc cette force qui les anime et leur dessine ces jolis sourires? Je les admire ces gens là, ceux qui se relèvent immédiatement après un coup dur, un échec, ceux qui se battent, qui s'acharnent et qui réussissent, ceux qui ont la rage et qui jamais ne se laisseront abattre. Oui, je les admire, j'envie leur courage et leur bonheur. Ils ne sont pas de ceux qui sont vulnérables et qui n'ont pas la force de se redresser à la première difficulté, ils vivent. Moi je survie. Pendant encore combien de temps?
J'espère que tu y arriveras. Avec le temps, tout ça.