J'ai compris que je ne comptais que pour très peu de personnes. Je suis de celles qui sont invisibles et qui n'influent jamais sur la vie des gens. Je suis de celles qui restent dans l'ombre, et qui pourtant s'obstinent à être présente, à être là avec vous. Je suis la passive du groupe, celle qu'on n'entend pas, celle qui ne sert à rien. J'ai toujours eu tendance à me cacher cette triste réalité, à me dire que je pouvais peut-être porter un intérêt pour je ne sais qui, mais aujourd'hui, me mentir est au dessus de mes forces, je ne suis plus capable de me persuader que j'ai passé une bonne journée avec tous ces gens qui m'ignorent, plus capable de me convaincre que mon rire n'était pas amer. "Y'a quelque chose qui cloche", oui, et il serait temps d'agir en conséquence.
Aristine
Memento mori!
Jeudi 30 décembre 2010 à 18:18
J'ai compris que je ne comptais que pour très peu de personnes. Je suis de celles qui sont invisibles et qui n'influent jamais sur la vie des gens. Je suis de celles qui restent dans l'ombre, et qui pourtant s'obstinent à être présente, à être là avec vous. Je suis la passive du groupe, celle qu'on n'entend pas, celle qui ne sert à rien. J'ai toujours eu tendance à me cacher cette triste réalité, à me dire que je pouvais peut-être porter un intérêt pour je ne sais qui, mais aujourd'hui, me mentir est au dessus de mes forces, je ne suis plus capable de me persuader que j'ai passé une bonne journée avec tous ces gens qui m'ignorent, plus capable de me convaincre que mon rire n'était pas amer. "Y'a quelque chose qui cloche", oui, et il serait temps d'agir en conséquence.
Commentaires
Par Jeudi 30 décembre 2010 à 21:30
le Rah, souvent je ressent la même chose, l'impression que si je ne parle pas personne ne se rendra compte de ma présence, que si je n'était pas là, tout se passerais exactement pareil, mais je crois qu'il faut faire avec.
Par Vendredi 31 décembre 2010 à 4:26
le Tiens, je me disais il y a quelques heures que j'ai besoin d'être un.. besoin, pour les autres, ce serait-ce qu'une personne. Sinon, on a l'impression de pas exister, d'être un bout de papier froissé jeté à côté de la corbeille.
Par Mercredi 19 janvier 2011 à 22:23
le on se rend pas forcément compte parfois de l'importance qu'on a même si on est de celles qui disent peu de choses .
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Bon courage.