Dans ces eaux troubles et déchaînées, j’ai commencé par nager, par me dire que c’était possible d’atteindre la rive d’en face. Je me disais « ça ne va pas durer..T’as trop souffert pour replonger là-dedans. » Alors j’ai continué. Mais la nage ça use. Mes muscles se sont endoloris et la terre ferme s’est éloignée. Aujourd’hui j’ai cessé de nager, cessé de croire qu’un jour je pourrais encore m’émerveiller devant la douceur du sable sec qui glisse entre mes doigts ouverts. Mais y’a ce petit truc, ce petit espoir comme ils l’appellent, qui m’empêche de me noyer. Je flotte, je survis. Je ne sais pas pourquoi j’y crois toujours un peu au fond de moi. Je sais que j’ai tort mais pourtant je tiens. Quitte à boire la tasse. Combien de temps peut-on vivre lorsqu’on lutte en permanence? Sans réponse, j’attends le moment venu, celui où fatiguée de m’agiter à la surface de l’eau, je me noierai et sombrerai dans les affres de la mélancolie.
Aristine
Memento mori!
Samedi 10 novembre 2012 à 17:53
Commentaires
Par alyane le Samedi 10 novembre 2012 à 20:03
Faire la planche pour tenir le plus longtemps possible.
Par Samedi 24 novembre 2012 à 8:30
le Ouh là, cela n'a pas l'air d'aller bien. Il faut continuer à nager. Si je peux te passer une bouée de sauvetage je le ferai bien. Je vais lire ton blog que je ne connais pas cet après midi et je te réécris. Si tu veux qu'on discute tu peux voir qui je suis sur mon blog et me laisser un mot sur "contacter l'auteur.
Par Lundi 3 décembre 2012 à 23:12
le Je te remercie, c'est vraiment très généreux de ta part, mais je vais me débrouiller toute seule :) Je ne pense pas qu'une aide internet puisse m'apporter grand chose malgré toute la volonté du monde!
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